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« Nous n'avons jamais été modernes : Essais sur l'anthropologie de la symétrie » Auteur : [français] Bruno Latour Traducteur : Liu Peng/Anis Maison d'édition : Maison d'édition de littérature et d'art de Shanghai
« Nous n'avons jamais été modernes : Essais sur l'anthropologie de la symétrie » Auteur : [français] Bruno Latour Traducteur : Liu Peng/Anis Maison d'édition : Maison d'édition de littérature et d'art de Shanghai
Description
Introduction au contenu ········
★ Une lecture incontournable dans les domaines de l'histoire, de la philosophie des sciences et de l'anthropologie des sciences, révisée et rééditée après 12 ans.
★ Nous n'avons jamais été modernes, la modernité n'est qu'une croyance
★ Brouiller les frontières entre sciences, sciences humaines et sociales et remodeler notre paysage spirituel
-Recommandation de l'éditeur-
★Pollution des rivières, embryons congelés, VIH, trou dans la couche d'ozone... Ces « choses » étranges qui ont envahi notre monde font-elles partie de la nature ou de la culture ? Comment les comprendre ?
★En tant que modernes, nous pensons que le monde a changé de manière irréversible avec l’essor de la science, des changements qui à leur tour nous séparent de nos ancêtres primitifs et pré-modernes. Cependant, à quoi ressemblerait le monde si nous abandonnions cette obsession ?
★ Que signifie moderne ? Que signifie être une personne moderne ? Un travail incontournable dans les débats actuels sur la modernité, l’anti-modernité et la postmodernité. Il s’agit d’une réflexion profonde sur la définition et la composition de la modernité elle-même, et d’une nouvelle interprétation de la science.
-Présentation du contenu-
Ce livre est une intervention originale dans les débats actuels sur la modernité, l'anti-modernité et la postmodernité. L'auteur estime que ces débats sont profondément enracinés dans les oppositions binaires (sujet et objet, nature et culture) sur lesquelles se fonde la modernité, humaine. et non-humains...) et des temps séparés. Notre société « moderne » n’a jamais fonctionné selon les grands clivages qui sous-tendent son système de représentations du monde : la nature d’un côté, la culture de l’autre, les deux fondamentalement opposées. En fait, l’homme moderne n’a jamais cessé de créer des hybrides dans la pratique, des choses à la fois naturelles et culturelles. En ce sens, le livre de Latour sur l'anthropologie scientifique nous dit que nous n'avons jamais été vraiment modernes et que la modernité n'est dans une large mesure qu'une croyance.
Sur cette base, Latour a construit de manière unique une position « non moderne » différente du postmodernisme basée sur les travaux de la « Scientologie » et a développé une anthropologie symétrique. Il s'efforce de relier les catégories d'humain et de non-humain dans la pratique, de briser la séparation entre nature et histoire, et la séparation entre pré-moderne, moderne et post-moderne, et tente de reconstruire ce que l'auteur appelle « le système moderne ». Ce livre brouille les frontières entre les sciences, les sciences humaines et les sciences sociales et fait progresser leur compréhension, ce qui revient à remodeler notre paysage spirituel.
-Recommandation d'expert-
Si vous aimez les discussions philosophiques anti-dualistes, si vous voulez briser les divisions entre le sujet et l'objet, l'esprit et le corps, le langage et les faits, alors vous aimerez certainement Latour... Pour l'instant, décomposer l'œuvre de Latour en est à sa première étape. son meilleur sur les schismes entre création et découverte, nature et histoire, et les schismes entre pré-moderne, moderne et post-moderne.
——Richard Rorty
Dans les débats actuels sur la modernité, l’anti-modernité et la post-modernité, [Latour] occupe sans aucun doute une position très importante et originale. D'une part, il s'attache à relier les catégories d'humain et de non-humain dans la pratique ; d'autre part, il prête également attention aux brèves évaluations des penseurs. le débat actuel est plus riche et plus passionné.
——Andrew Pickering
Il s'agit d'un travail sur la métaphysique et l'ontologie politique. L'objectif de Latour est de briser les catégories philosophiques telles que la nature, le pouvoir et le langage. Les idées visionnaires abondent dans le livre, depuis son plaidoyer en faveur du multinaturalisme (par opposition au multiculturalisme) jusqu'à son appel aux théoriciens sociaux pour qu'ils reconnaissent l'historicité des objets. C’est un livre merveilleux qui se démarque de manière rafraîchissante des flatteries auto-contraintes de l’histoire et de la philosophie des sciences. Ce livre est difficile à lire, mais il constitue une récompense pour ceux qui possèdent une sagesse philosophique et mérite d'être lu.
——Robert N.Proctor
Ce livre est un recueil coloré, réfléchi et complet de questions entourant l'ère contemporaine et l'idée du « modernisme ». Le livre se concentre sur trois domaines importants interdépendants : la science et la technologie, la politique et le gouvernement, ainsi que la linguistique et les études sémiotiques. S'appuyant sur l'examen des pré-modernistes, des post-modernistes, des anti-modernistes et des soi-disant modernistes, Latour conclut : Nous n'avons vraiment jamais été modernes, comme il le dit, une sorte d'élimination de son modernisme, après toutes ses qualités néfastes. , est celui qui mérite d’être poursuivi.
--"choisir"
À propos de l'auteur · · · · · ·
-À propos de l'auteur-
Bruno Latour est un célèbre philosophe des sciences, anthropologue et sociologue français contemporain. Il est l'un des fondateurs de la théorie des réseaux d'acteurs et un représentant important dans le cercle académique des études scientifiques et technologiques. Il a enseigné successivement à l'Ecole Supérieure des Mines de Paris et à Sciences Po à Paris. Ses œuvres majeures incluent "Laboratory Life: The Construction of Scientific Facts" (1979, co-écrit avec Woolgar), "Germs: War and Peace" (1984) et "Science in Action: How to Follow Scientists and Engineers in Society". (1987), « Nous n'avons jamais été modernes : Essais sur l'anthropologie de la symétrie » (1991), « Akhamis ou l'amour de la technologie » (1992), « L'espoir de Pandore : la réalité en Scientologie » (1999), « La politique de la nature : Comment amener la science dans la démocratie » (1999), « Réorganiser la société : une introduction à la théorie des réseaux d'acteurs » (2005), « Explorer les modèles existentiels : une anthropologie de l'homme moderne » (2013), etc.
-Présentation du traducteur-
Liu Peng, docteur en philosophie, est professeur agrégé au Département de philosophie de l'Université de Nanjing. Ses principaux domaines de recherche sont la philosophie française des sciences et la théorie des sciences et des technologies.
Agnès Chalier, docteur en philosophie et sociologie, a suivi une formation académique à l'Université Paris VII, à l'Université Paris 10, à l'Université de Pékin, à l'Université Harvard et à l'Université de Cambridge. Ses principales orientations de recherche sont l'histoire des sciences eurasiennes et la philosophie des sciences.